Ant supremacy.
Pendant que Gojira sévissait au Japon, d'autres créatures monstrueuses issues de la bombe atomique s'en prenaient à la côte ouest des USA sous la forme de fourmis géantes accros au sucre. Réalisé...
Par
le 9 juin 2014
23 j'aime
4
Des monstres attaquent la ville (Them!) est une très bonne petite série B comme Bis de science-fiction américain réalisé par Gordon Douglas, écrite par Russell Hughes et Ted Sherdeman, d'après une histoire (post nucléaire) de George Worthing Yates qui met en scéne tout d'abord une enquête policiere au Nouveau-Mexique (endroit ou il y a des essais Américains de la Bombe Atomique), du shérif Peterson (joué par James Whitmore) et son adjoint Ed Blackburn (joué par Chris Drake) sur des morts étranges et inexpliquées dans le désert.... Mais ils ne tardent pas à découvrir qu'une colonie de fourmis géantes (au pris de la vie de l'adjoint), issues d'une mutation génétique consécutive à des essais nucléaires de l'armée américaine neuf ans plus tôt, en 1945, menace d'envahir le pays… que vont devoir, empêchés, le docteur Harold Medford (joué par Edmund Gwenn) et sa fille Patricia (jouée par Joan Weldon), l'agent du FBI Robert Graham (joué par James Arness... qui a été auparavant La Chose d'un autre monde de Christian Nyby), le général Robert O'Brien (joué par Onslow Stevens) et le major Kibbee (joué Sean McClory) qui sont là, pour rattrapé les effets dévastateurs ordonnés par leur nation triomphante et gouvernementale (Hiroshima, Nagasaki et tout leur essais dans les déserts du Mexique)... Premier film à grosses bêtes (Godzilla est sorti, la même année, au Japon) inspiré par la menace nucléaire, Them!, reste sans doute le meilleur du genre, de par l’ingéniosité des effets speciaux (Les fourmis géantes sont construites à leur taille supposée et sont animées par câble) et du scénario... ainsi que par l’efficacité de la mise en scéne... Des monstres attaquent la ville constitue le mètre-étalon du cinéma SF bis des années 50 dans lequel se retrouvent tous les ingrédients de l’imagerie propre au sous-genre de l’attaque animalière mutante (mutation à peine éraflée et légitimée par l’atome, les théorisations de scientifiques, l’intervention heureuse ou malheureuse des militaires, le citoyen de base, l’idylle chaotique entre les héros, …), drastiquement mise au point par un artisan en la matière, le scénariste George Worthing Yates (Earth vs the Spider, Le fantastique homme colosse, Les soucoupes volantes attaquent, Le monstre vient de la mer)... Un film qui va engendrer de nombreux sous produits du genre... un must du cinéma Bis.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 30 août 2016
Critique lue 368 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Des monstres attaquent la ville
Pendant que Gojira sévissait au Japon, d'autres créatures monstrueuses issues de la bombe atomique s'en prenaient à la côte ouest des USA sous la forme de fourmis géantes accros au sucre. Réalisé...
Par
le 9 juin 2014
23 j'aime
4
Bien sur, inutile d'ignorer la propagande manichéenne à peine voilée, les fourmis, ennemis sous-terrain (donc invisibles) et d'une férocité sans borne, parfaites représentantes des communistes (nous...
Par
le 19 déc. 2012
20 j'aime
2
La 1ère fois que j'ai vu Des monstres attaquent la ville c'était à la Dernière Séance d'Eddy Mitchell en seconde partie de soirée c'était souvent une série B qui était diffusé et ma mère m'avait...
Par
le 15 sept. 2016
12 j'aime
Du même critique
Ma Loute est un OVNI cinématographique sur les apparences cachés très lourdement réalisé par Bruno Dumont qui met en scéne les Van Peteghem une famille très snobinarde de riches bourgeois lillois qui...
Par
le 18 mai 2016
25 j'aime
20
En 1937, Patrick McDonald fonde « l'Airdome », restaurant sur la Route 66 près de l'aéroport de Monrovia en Californie... lequel sera déplacé à 64 km à l'est de San Bernardino et rebaptisé McDonald's...
Par
le 31 déc. 2016
20 j'aime
4
Il était une fois dans l'Ouest (C'era una volta il West) est un superbe Western Opéra Italo-américain réalisé par Sergio Leone sur une musique composée par Ennio Morricone... coécrit par Sergio...
Par
le 2 sept. 2017
15 j'aime