Destination finale 5 par TiffanyF
La Mort n'aime pas perdre. Et elle ne se laissera pas duper une fois de plus.
Alors qu'un nouvel opus de la désormais très célèbre saga Destination Finale sort sur nos écrans sombres, on s'attend au pire. Au pire oui, parce que le quatrième chapitre de la franchise a beaucoup déçu – et ce n'est pas mon cas – les spéculations allaient bon train pour rabaisser le numéro cinq. Alors que faut-il en penser ? Du bon ? Du mauvais ? Du réchauffé ? Que du bon ! Avec des nouveaux acteurs, de nouvelles têtes qu'on ne connaît pas à priori – sauf peut-être l'acteur Arlen Escarpeta, qu'on a pu voir affronter Jason dans le dernier Vendredi 13 – et qui jouent leurs rôles à merveille. Ils nous font rire, et je pense plus particulièrement au personnage de Isaac, qui se prend pour le Playboy de service. Mouais, on doit pas penser la même chose que lui ! Des personnages plus serieux et plus intelligent. Des personnages donc haut en couleur qui n'ont pas fini de nous étonner de quelque manière qu'il soit. Là où le quatrième Destination Finale faisait dans le « sexy » avec des très beaux personnages, Destination Finale 5 nous offre une belle brochette de personnalités plus différents les uns que les autres. Un bon point, puisqu'on peut tous se référer à un personnage. Les effets spéciaux sont à couper le souffle. La scène d'ouverture nous offre une expérience spéciale, originale, impressionnante. Comme vous le savez tous, cette fois-ci nos héros survivent à l'effondrement d'un pont. On est donc en totale immersion lors de cette première scène, qui nous offre le sumum de l'impressionnant. Bien plus imposant que l'accident d'avion du premier film, encore plus fou que l'accident de voiture sur l'autorout du deuxième, encore plus mortel que l'accident du grand-huit du troisième film de la franchise, et encore plus spéctaculaire que l'accident lors de la course de voiture du quatrième volet. On en prend donc plein « la gueule », et on aime ça. Les effets gores sont au rendez-vous, et on ne va pas s'en plaindre ! Alors qu'on aurait pu imaginer que les scénaristes seraient au bout de l'imagination, ils nous offre des morts sanglantes, parfois drôles, auquels on aurait même pas penser. Les "pièges" du quatrième volet. Original ou non ? Hé bien oui, original. Alors que la saga ralentissait en terme d'ingéniosité, ce Destination Finale 5 nous offre un réel spectacle avec des décès bien gore et bien tordus comme ont les aiment. La 3D. Utile ou non ? Je suis une adepte de la 3D, dans la limite où elle est bien utilisée. Alors que pour certains films elle apporte uniquement une certaine immersion dans le film, dans Destination Finale 5 elle est bien plus qu'utile. Elle fait partie du film. Elle nous plonge totalement dans le film, nous implique en quelque sorte dans les meurtres de la Mort. La fin du film est quand à elle un très bon retournement de situation. Je ne vous en dirais pas plus pour ceux qui ne l'on pas vu, mais je me suis prise une sacré claque lors de la visualisation du film au cinéma. On apprend aussi une nouvelle méthode pour survivre à la mort. Effectivement, il semblerait que si on tue une personne, elle prend notre place dans le « monde » des morts et on hérite des années qu'il lui reste à vivre. Un grand coup de cœur. Vous l'aurez compris, le cinquième opus de la saga gore est une franche réussite, et peut se vanter d'être aussi bien que le troisième film qui avait énormément plu au public. Avec en « bonus » la présence de l'acteur Tony Todd, qui joue un personnage étrange. La faucheuse ? On en saura peut-être plus dans une possible suite !