Le point noir majeur du film, et c'est d'ailleurs peut être le seul véritable, c'est que malheureusement, le film s'emprisonne dans son propre concept. Sandra doit aller voir presque tous ses collègues pour les convaincre, mais une fois les premiers passés, le principe devient très rapidement redondant. C'est ce qu'on peut appeler une fausse bonne idée au final et dans le cas présent, l’entièreté du film repose dessus ce qui indubitablement, le rend moins bon que ce qu'il aurait pu être. Car ne nous mentons pas, Deux jours, une nuit reste un très bon film, néanmoins, la répétitivité de son procédé le rend presque long une fois la première demi heure passée, alors qu'il ne dure qu'une heure et demi au final. Les têtes défilent, les paroles et les arguments se ressemblent, et le film s'enlise peu à peu dans ce qui aurait du être l'attrait principal de son scénario. Triste constat pour un film qui s'annonçait pourtant prometteur.