Devil par Patrick Fillinger
Cinq personnes enfermées dans un ascenseur bloqué pour un huis clos prometteur. Filmés par la caméra de surveillance, le service de sécurité du building et la police assistent, impuissants, aux morts inattendues des personnages à chaque coupure d'électricité. Jusque là, c'est intéressant. Qui est le tueur ? Pour quels motifs fait-il cela ? Quel est le lien entre ces personnes ? Comment cela va-t-il finir ? Quelle est cette croyance mystique, ce visage diabolique qui apparaît sur les vidéos ? Un être maléfique ? D'où vient-il ? Pourquoi ? Oui, ce film aurait pu être intéressant s'il avait répondu à ces questions, essence même d'un scénario prenant. À la place, on se retrouve avec des personnages très peu fouillés, des situations grotesques et des hypothèses stériles dans tous les sens. Voyant que l'intrigue piétine dans un certain ennui, au moment de quitter mon canapé pour vaquer à une occupation plus intéressante, je me rends compte qu'il ne reste que 5 minutes de supplice. Juste le temps d'un dénouement farfelu dont je me serai passé.