On m’a souvent parlé et cité Dikkenek, que je vois plus de dix ans après sa sortie. Et mon verdict est sans appel : je n’accroche pas. Le scénario a peu de dynamique et le film tourne beaucoup autour des têtes d’affiches qu’il arrive à aligner, et surtout leur contre-emploi.
La plupart des gags me laisse perplexe, le film est une suite de sketchs relié par un fil ténu, et soutenu par une réalisation qui fait le minimum syndical.
J’ai apprécié quelques trouvailles (les citations d’Alain Chabat par ex) et le ton cynique global est plutôt bien original, avec une proposition radicalement différente. Dikkenek, c’est avant tout un grand n’importe quoi joyeux, qui se moque de la logique narrative et de la bienséance.
Mais malgré ces quelques bons points, le résultat me laisse de marbre.