Sorti le 16 septembre 2009, District 9 est un film de science-fiction réalisé par Neill Blomkamp.
Après l’arrivée de l’immense vaisseau grouillant d’extra-terrestres au-dessus de la ville de Johannesburg, les habitants décident d’exporter les créatures vers un camp appelé district 9. Vingt ans plus tard, les humains vivant dans le camp se plaignent du non-respect des règles et de la mauvaise entente qu’ils entretiennent avec les aliens. C’est pourquoi la MNU, une société privée, est chargée de déporter tous les voyageurs de l’espace vers un autre district. Pour que cette mission aboutisse, un homme nommé Wikus van der Merwe est chargé d’avertir ceux-ci qu’ils ont 24 heures pour faire leurs bagages. Malheureusement Wikus va avoir un accident et devenir sujet d’expériences scientifiques sadiques.
Souvent quand j’entends « film américain », je pense à un scénario qui n’est que divertissant, un peu simpliste, à gros budget et rempli d’action. Je pense que district 9 pourrait entrer dans cette catégorie, cependant je le trouve assez original dans sa perception de l’extraterrestre. Quand on parle d’alien, on imagine un être de l’espace assoiffé de sang venu détruire notre civilisation, alors que dans ce film on lui donne une toute autre image. On le décrit comme ayant perdu toute autorité, au service des humains. D’une certaine manière je les perçois comme des enfants un peu turbulents qui ne respectent pas les valeurs humaines tout en ayant conscience. Je trouve cela assez ironique et certaines scènes m’ont fait esquisser un sourire comme celle où une crevette, nom donné aux aliens, mange une voiture à l’arrière d’une femme interrogée sur la situation du district 9.
Au final je trouve le personnage de Wikus, bien qu’il soit assez niais, touchant par la solitude qu’il endure et son impuissance à contrer le gouvernement. Je pense que ce film dénonce le cynisme de certains scientifiques qui sont prêts à tout pour faire aboutir leurs recherches.