Domicile conjugal par Eric31

Domicile conjugal est une excellente comédie conjugale réalisé par François Truffaut, coécrite par Claude de Givray et Bernard Revon qui met en scéne (aprés Les 400 coups et Baisers volés) les aventures cinématographique d'Antoine Doinel (joué par Jean-Pierre Léaud.. le double du cinéaste) qui a épousé Christine Darbon (jouée par la lumineuse Claude Jade... vue précédemment dans Baisers volés) qui attend un enfant de ce dernier... lequel se prénommera Alphonse... Enfin bref, une vie conjugale presque parfaite... Sauf que Antoine Doinel est toujours instable que soit point de vue emploi (il a été fleuriste avant de devenir (par erreur... voir le film pour comprendre) chimiste pour le compte d'une grande entreprise Américaine...) ou sentimental (il est toujours aussi volage et va rencontrer lors de son boulot, Kyoko (jouée par Hiroko Berghauer... une mannequin Japonaise dont c'est le seul role connu au cinéma) une très jolie Japonaise qui envoie à Antoine des petits mots d'amour et les cache dans un bouquet de tulipes... voir le film pour comprendre)... Suite directe de Baisers volés, ce film est le deuxième d'une trilogie qui se clôt avec L'Amour en fuite, dans le cadre du cycle Antoine Doinel... Lequel comporte plusieurs hommages ou échos comme celui (tardif... car le critique Truffaut avait descendu son œuvre) du cinéma de Jacques Tati (le gag des fauteuils et de l'entretien et l'apparition de Monsieur Hulot sur un quai) ou au cinéaste Jean Eustache, puisque c'est à la maman de ce dernier, Mme Eustache, qu'Antoine apprend qu'il a eu un fils depuis une cabine téléphonique et il lui demande de transmettre la nouvelle à son fils Jean.... Mais c'est surtout une vision réaliste, tendre et graves des problèmes d'un couple qui s'inscrit dans la tradition du cinéma populiste (quel paradoxe) et intimiste Français... rempli de fantaisie et de poésie... dont seul François Truffaut en avait le secret.