Suite à la lecture des habituelles sornettes des Benêts, des Paresseux et des Snobinards-omniscients qui sévissent sur SC, j'avais l'intention de défendre ce film (5,1/10 au 21.9.21) et, pour cela, d'écrire un long et laborieux texte.
Certain qu'il ne sera pas lu, je m'abstiens et me concentre sur sa partie... fielleuse.
Qu'est-ce qui fait que ce film déplaît autant ?
* On m'avait dit que c’était une comédie !
Pour le néo-humain --- détaché de tout sauf de son putain de téléphone ---, une comédie, c'est avant tout pipi-caca-bite-couilles-fuck-gros nichons.
La comédie à la Franck Capra (qui dosait légèreté et gravité), l'Homme-qui-vote-Insoumis-puis-Banquier ne connaît pas, vu qu'il répugne à visionner les films sortis avant l'année qui ont marqué la naissance de l'être qu'il est devenu : fade, flasque, inculte, bavard, égotique, envieux, roublard ; soit l'organisme parfait pour Apple, Samsung, Huawei, Twitter...
Cela dit, Payne a pensé à cet ectoplasme avec ce que j'appellerais « la tirade du fuck », hilarante :
– What kind of fuck you give me ?
– What ?
– What kind of fuck you give me ?
– What kind ? I... I don't...
– American people, eight kind of fuck : Love fuck, hate fuck, sex-only fuck, break-up fuck, make-up fuck, drunk fuck, buddy fuck, pity fuck.
* Ceux-qui-savent (parmi eux les ravis-prudents SC aux 5000+ abonnés), à force de mettre en avant leur petit nombril crasseux, ont une fois encore oublié le motif même de leur critique : le film.
Ils voient en Matt Damon une larve trimballée au gré des rencontres et des situations, alors que Matt Damon... c'est nous : Candide submergé par les envies et les erreurs des uns et des autres ; en conséquence errant, butant, mais ne lâchant rien quant à l'essentiel de ce qui fait une bonne partie de notre spécificité : la réception, la bonté, l'action.
Pays scandinaZes
* Quid de l'abruti qui a illico senti passer sur son maigre front le cheveu de Greta Thunberg ?
Tout discours écolo le fait frémir : l'abandon de la raison --- si tant est qu'il en fût jamais pourvu --- a gonflé son énorme cul de feignasse [ma femme fait 125kg ; j'ai les joyeuses toutes bleues] ; bien assis sur certaines « idées », coincé dans des 'logiques' discursives rassurantes, il n'est que réaction.
Sa survie dépend de sa capacité à flinguer aussi vite que possible ce que son cerveau de mite a reniflé.
Downsizing fait inévitablement les frais de sa paresse et de sa lâcheté : écolo = bobo = corniaud
Cet idiot-là a bien entendu son pendant dans les camps d'en face (c'est ainsi que ces lombrics voient le monde ; je ne fais qu'inventorier). Pour un « bobo », un film qui interroge l'immigration, le féminisme..., passe illico à la poubelle.
Dans un cas comme dans l'autre : surtout ne jamais faire chauffer le neurone !
Ces êtres humains impressionnants travaillent, votent, conduisent ; beaucoup sont même censés conduire... une progéniture.
Si tu as daigné abandonner une seconde ton aubergine, ton manga, ton blog ou ton jeu vidéo, tu te retrouveras peut-être dans un de ces portraits --- si tu es créatif, tu peux les combiner.
Il ne te reste plus qu'a « disliker », te désabonner, me signaler... ; dans tous les cas : retourner ensuite à tes images (je continue pour ma part à m'engluer aux lettres).
Quel est le titre d'un des livres d'Yves Paccalet, déjà ?
Ah oui... :
L'humanité disparaîtra, bon débarras !