Manquait plus que Verne Troyer en Krillin...
Lorsque j’ai vu pour la première fois la bande-annonce de cette adaptation, j’ai cru à un poisson d’avril. D’ailleurs, à la fin de la bande-annonce, il était marqué « coming to theaters on 1st April ». Bref, j’étais certain que c’était une blague de la part de la 20th Century Fox. Mais visiblement, ça ne l’était pas. Je n’ai pas voulu le voir lors de sa sortie, car je n’avais aucune envie de payer pour voir cette chose. J’ai donc attendu qu’on me le prête. D’ailleurs, celui qui m’a prêté le DVD m’a prévenu de la daube que c’était. Bref, en insérant le DVD dans le lecteur, je m’attendais à une daube. Mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit encore pire que ce à quoi je m’attendais. Comment Akira Toriyama a-t-il pu laisser la 20th Century Fox détruire et salir la réputation de son manga culte ? Ce qui m’a chagriné, c’est que le créateur de Dragon Ball est aussi le producteur exécutif de ce film ! Il a donc contribué au massacre de sa propre œuvre ! Mais je le pardonne, car avec un studio comme la Fox, difficile de ne pas perdre les pédales, quand je vois ce qu’ils ont faits aux X-Men avec le troisième opus ainsi que le spin-off basé sur Wolverine. Ce studio a carrément massacré une partie de mon enfance. J’ai grandi avec les mangas Dragon Ball. Je regardais aussi les dessins animés, mais je préférais lire les mangas, car à l’époque, les voix des dessins animés m’insupportaient. Mais ce que James Wong a réalisé, c’est ce qu’on appelle une grosse m****. Tout d’abord, ce film ne respecte presque pas le manga d’origine. Je sais bien qu’un réalisateur doit prendre des libertés par rapport au matériau d’origine, mais là, il a totalement dénaturé l’œuvre de Toriyama. Pour commencer, l’histoire ne se situe pas dans l’univers crée par Akira Toriyama, mais sur notre Terre à notre époque. Sangoku est adolescent et vit avec son grand-père. Il va aussi au lycée. Oui, vous avez bien lu, il va au lycée, Sangoku, le garçon qui n’est pas vraiment futé dans les bandes dessinées. Au lycée, il est la tête de turc et se fait emmerder par une bande de voyous. Mais attention, malgré tout le pouvoir qu’il possède, il a promis à son grand-père de ne pas se défendre. Bref, il est ce que l’on peut appeler une m**** (ça en fait beaucoup pour un film). Mais là n’est pas le pire, non, on n’en est qu’au début. Concernant le choix des acteurs, on n’a pas fait pire depuis ... non, en fait, on n’a jamais fait pire. Justin Chatwin (qui incarnait le fils de Tom Cruise dans la Guerre des Mondes) arrive à être encore plus inexpressif que Steven Seagal. Rien que pour ça, j’éprouve de la peine pour lui. Ensuite, les comédiens ont tous l’air de se faire ch*** (ce film est une longue histoire de caca, vous l’aurez compris). Emmy Rossum, qui incarne Bulma, a l’air d’être celle qui s’ennuie le plus. Mais attention, Chow Yun-Fat n’est pas loin derrière, avec son cabotinage insupportable. Mais le plus dingue, c’est le méchant de service, Piccolo, qui est incarné par James Marsters (qu’on a pu voir dans la série télé Buffy contre les Vampires). Eh bien quand on voit son look, on a vraiment l’impression qu’il sort de cette série. Concernant les personnages, leur introduction est aussi ratée. Bulma intervient dans l’histoire en voulant tuer Sangoku avant de lâcher un ‘’j’aurais pu te tuer’’. Yamcha sort d’on ne sait où et s’allie avec les héros alors que deux secondes avant, il les menaçait. Mais c’est tellement beau de se faire des amis en 2 minutes. Parlons un peu des effets spéciaux, vu qu’on cause tout de même de Dragon Ball, un film censé être spectaculaire. Les effets spéciaux donnent l’impression d’avoir été faits par des amateurs s’entrainant avec Photoshop. C’est laid, et le mélange de toutes ces couleurs m’a presque rendu malade. Et ne parlons même pas de la transformation de Sangoku à la fin du film. Mon dieu, c’est affreux ! J’ai de la peine pour les gens ayant joué dans ce film, car après ça, leur carrière n’a pas décollée, au contraire. Ils ne tournent presque plus ! Et c’est bien dommage pour eux (car moi, je ne suis pas pressé de les revoir). Je me sens trahi et je me rends aussi compte que ce film est une des plus grosses bouses qu’il m’ait été donné de voir. On m’avait prévenu de l’immondicité qu’était ce film, mais j’avais envie de me marrer. Lorsque le film s’est terminé (car oui, j’ai été jusqu’au bout), j’ai eu envie de pleurer. Bref, si un jour ils décident de relancer un nouveau film du manga Dragon Ball, ils devraient tenter la motion-capture. À mon avis, ça passera beaucoup mieux que des acteurs inexpressifs ayant l’air de se faire ch***. À fuir comme la peste...
