C’est presque devenu un film culte avec le temps.
Je dois bien avouer qu’à le regarder avec des amis, on peut bien rire.
Mais bon, au-delà de ça, il y a quand même trois réalités qui m’ont très vite rattrapées et qui font que je n’en retiens que l’aspect « purge ».
D’abord, même si je ne suis vraiment pas un inconditionnel de « Dragon Ball », ce film est quand même un incroyable headshot fécal fait à tous ceux qui gardent une petite nostalgie de l’œuvre originale.
Pour moi « Dragon Ball » c’est ce mélange bizarre entre un petit esprit chenapan et bon-enfant d’un côté et de l’autre des gros déferlements jouissifs d’énergie et de destruction.
Là, on n’a ni l’un ni l’autre, James Wong ayant opté pour une adaptation à la sauce « Super Mario Bros » ou « Street Fighter ». On ne reconnaît rien, on se demande même qui est sensé être qui et surtout à quoi c’est censé se raccrocher par rapport à l’origine.
Le deuxième souci, c’est le niveau cataclysmique de l’intrigue et des dialogues.
On a vraiment l’impression que c’est écrit ou improvisé en allant.
On prend ce qui passe sous la main au moment où ça nous vient et cela donne lieu à des moments cultes de série Z.
Enfin, et c’est peut-être là que se trouve le plus gros foutage de gueule, c’est qu’en fin de compte il n’y a même pas un minimum syndical de qualité visuelle dans les SFX.
Au moins un Kameha pas trop dégueu et encore on aurait pu se dire que ça pouvait valoir la peine de subir tout ça, mais même pas.
C’est vraiment « cheap », c’est vraiment moche.
En toute honnêteté, il est bien difficile de ne pas voir dans ce film quelque chose d’autre qu’une grosse arnaque faite par-dessus la jambe…
Et ce n’est le fait que dans ce film la 307 soit présentée comme une voiture futuriste qui va changer cette donne…