Dragon Ball : désolation

A l'annonce de l'adaptation du manga Dragon ball, une inquiétude naquit : "comment rendre crédible un tel manga avec de vrais acteurs ". L'annonce du nom du réalisateur n'a rien fait pour rassurer : James Wong, réalisateur de "The one" ou autres "Destination finale" n'inspirait pas confiance. Par la suite l'arrivée d'une ( infâme ) bande annonce plongea les derniers optimistes dans un fatalisme extrême : univers caricatural, personnages indigestes, scenario incohérent, le manga culte était démystifié.

A la sortie du film la confirmation sans suspens du navet tant attendu éclata au grand jour. Pourtant vous pensiez que le pire avait été proféré sur Dragonball évolution ? Et bien non ! Après visionnage il est encore pire que prévu, il ne peut même pas obtenir le statut de "film", ni "d'œuvre", ni même de nom car ça ne se nomme pas, car pour parler de quelque chose il faut matière à ça or là il n'y a rien, ni personnages, ni scenario, ni intérêt, ô il y a bien quelques références cinématographiques, dont : Le Seigneur des anneaux, The Mask, Matrix, les teens movies américains, X-men, etc... mais mieux aurait-il fallu se référencer à une seule inspiration, celle pour laquelle nous regardons le film : Dragon Ball !

Écrire autant est un honneur de trop pour un film qui se fiche du spectateur, du fan du manga et du fan de cinéma. Nous souhaitons à Monsieur Wong de finir manger en chocolat par l'horrible Boo, ainsi que tout ceux qui ont permis à ce film d'exister, le châtiment n'en est malheureusement toujours que trop faible car oui, deux suites se préparent, mais que fait Sangoku ?