Drive est avant tout une œuvre. Car ce film ne ressemble en rien à des prédécesseurs comme des Fast and Furious ou encore un 60 Secondes Chrono. Drive est tout simplement un alien du genre. Alors, une réussite ou pas ? Une bonne réussite comme on les aime. Drive est un film qui nous scotch à notre siège durant sa totalité et qui nous laisse sans voix. Un film qui nous touche d'une manière ou d'une autre avec un résultat commun : on coup de cœur. Drive c'est avant tout une mise en scène plutôt originale. Nous avons l'impression de voir un film des années 80 de par sa manière d'être filmé. Car le film fait mystérieux – autant que le personnage de Gosling, mais je viendrais sur ce sujet plus tard – et nous plonge directement dans l'œuvre. On est embarqué dans cette voiture avec comme conducteur un personnage sombre, solitaire et cruellement séduisant. Les lieux du film. Pas besoin de se casser la tête, nous sommes directement introduit dans les entrailles de la ville de Los Angeles, dans des routes qu'on ne voudrait pas avoir à fréquenter. Des lieux qui sont dans leurs globalités différents les uns des autres, qui enrichit encore plus le film. Parlons du personnage principal. Ryan Gosling, une des valeurs sures du cinéma Hollywoodien de ces dernières années nous prouve l'étendu de son talent dans ce film et nous offre une prestation magistrale. Son personnage est une énigme, puisque que jamais dans le film on ne connaît sa réelle identité. C'était donc un pari compliqué, puisque que le « Driver » ne parle pas beaucoup et est très sombre. Gosling a donc réussi le pari de nous faire passer des émotions rien qu'avec des regards noirs qu'on aime. Il incarne donc parfaitement son personnage et on se prend vite à son jeu. Il tient l'un de ses meilleurs rôles, peut-être aussi bon que celui de Noah dans le désormais film culte « N'Oublie Jamais ». Nous allons le revoir le Monsieur, pour notre plus grand plaisir. Du côté des personnages féminins, il n'y en a qu'un : celui de Carey Mulligan, qui incarne Irène. Elle a un rôle simple, auquel on peut vite s'associer. Elle sait rester simple dans son jeu et le rend donc plus crédible et touchant. On se prend vite d'affection pour cette mère au foyer qui aura besoin de l'aide de notre protagoniste préféré. Les seconds rôles sont tenus par des « vétérans » du cinéma, puisqu'ils ont tous bien la cinquantaine. Je retiendrais le rôle de Shannon joué par Bryan Cranston. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais il a joué le père de Malcolm dans la série du même nom. Ce fut donc une bonne surprise, puisqu'on apprécie vite ce personnage. Les musiques du film. Elles ne sont pas autant présentes que dans certains films. Elles sont utilisées peut, mais comme il faut, dans le sens où le réalisateur a su les placer quand il faut, pour accentuer juste comme il faut son film. De plus, l'utilisation de musiques qui ont un genre ancien qui accentu encore plus cette impression de films des années 80. Une violence présente. Drive est aussi un film violent du fait de certaines scènes qui peuvent choquer le jeune public, mais qui a pour but de consolider l'avis général qu'il est avant tout une œuvre. Bilan de ce Drive : on en retient que du bon. Au visionnement de ce film, nous comprenons les critiques positives de la presse, mais aussi des spectateurs. Un film très riche en globalité qui nous apporte son lot de stresse où on ne voit pas le temps passer. Nous pourrions presque parler d'un nouveau genre mélangeant à merveille l'action à ce stresse omniprésent. Un film qui ne nous laisse pas de marbre, puisqu'on sort du film avec un sentiment étrange. Etrange positivement. Un film qu'on peut qualifié de chef d'œuvre dans son genre et qui se laisse regarder sans la moindre difficulté. Un film que je conseille à tous. Un film que nous sommes « presque » obligé de voir, car il est peu fréquent de voir un tel spectacle. Sûrement un des meilleurs de cette fin d'année et peut-être même de l'année.
