Il est solitaire, peu bavard, cascadeur le jour et uniquement pilote pour les braqueur la nuit, possédant un sang froid hors du commun, à première vu rigide et froid, mais qui finalement s'avèrera bien plus tendre a l'arrivé de la belle Irène et de son fils Benicio, il est le Driver ... . Mais attention à ne pas réveillé l'animal qui dort en lui, ce qui inévitablement arrivera avec l'apparition de Standard, le Driver ne parle pas beaucoup, il fait ronflé le bruit de ses mécaniques et ce fait entendre part ces propres moyen, le lion qui sommeil en lui va rugir. Et c'est bien dans cet optique là que le très talentueux Nicolas Winding Refn a réalisé "Drive", dès la première scène il cerne toute l'attention du spectateur dans une séquence absolument parfaite, peut être même la meilleur du film tant l'ambiance est si lourde, le silence est bruyant et furieux, on emmagasine comme une force sombre en soit et on est prêt a crier toute cette pression tellement cela en deviens intenable tandis que Ryan Gosling reste de marbre, impassible au volant de son bolide, avec comme seul fond sonore le puissant ronronnement du moteur et le match de base-ball, c'est le calme avant la tempête ... Le cineaste danois a su épuré et raffiné son style, impossible de ne pas mettre en parallèle Driver avec Valhala rising, les deux film sont extrêmement proche mais il en a les enlevé les petites erreurs pour fabriqué une oeuvre plus accomplis, et y a apporté un homme plus sensible dans un film plus touchant car Drive c'est avant tout un drame, mais un drame d'une rare violence, un véritable défoulement, une ode sanguinaire assoiffé de rage mise en scène de très belle façon grâce a une bande original douce, calme mais toute aussi puissante, a l'image de son "héros". Le danois a également progresser dans son style, plus polis, la fluidité est appréciable, et sa virtuosité de la caméra parfaite, surtout dans les scène en voiture, un pur régal pour les yeux, et que dire des vues en contre-plongée la nuit sur la ville ... Mais comment ne pas cité Ryan Gosling pour ça performance, toute en retenu et en tendresse face a la merveilleuse et prometteuse Carey Mulligan qui incarne l'innocence, elle est aussi la raison de tout ce carnage destructeur, de toute cette hargne, elle est l'amour. En somme, avec Drive, Nicolas Winding Refn montre son talent, dans un lyrisme sauvage et doux un film maîtrisé et soutenu par des musiques plus que bien choisit faisant pensé au année 80. Plus qu'une réussite, c'est l'aboutissement du danois a ce jour ...