Dunkerque est une claque. Une claque physique et mentale. Une claque qui remet à sa place et qui remet les idées en place. Les quelques 1 h 40 du film angoisse, stress et tende sans laisser un moment de répit.
Le talent de Christopher Nolan a crée de considérable attentes pour son nouveau film. De Batman à Interstellar en passant par Inception, le réalisateur nous a plus habitué à la Science-fiction qu'à du film de guerre. Et bien, Mission Accomplie.
Le retrait des troupes anglaises et françaises de mai 1940 à Dunkerque n'est pas la période la plus glorieuse ni la plus connu de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale, et pour cause. Ici ce n'est pas le triomphe du débarquement, mais la fuite, la peur et la défaite du Monde libre. A travers les yeux de trois protagonistes, un soldat voulant fuir la France, un aviateur bombardier et un citoyen voulant aider le rapatriement, Nolan nous fait vivre cette période noir ou l'objectif n'est pas de gagner mais de survivre.
Contrairement à de nombreux films du genre, Dunkerque ne rentre pas dans la grandiloquence. Peu de mots, peu de sentiments. Les gestes suffisent. Les soldats sont apathiques et attendent impuissants la prochaine vague de bombes. Le film parvient à trouver cette équilibre entre gros budget et taille humaine. Les sons et les musiques oppressantes de Hans Zimmer créer un rapprochement entre le spectateur et l'acteur. Dès les premières minutes, les explosions des coups de feux tirés de nul part nous rappelle que la guerre est devenue inhumaine.
Le film n'échappe pas malgré tout à certains clichés du héro de guerre ou de la gloire de la patrie. Il n'empêche que avec Dunkerque, Nolan signe un des meilleurs films de sa carrière.
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