1940, à Dunkerque, les troupes alliées se trouvent acculées par les allemands sur une plage : 400 000 hommes attendent d’être rapatriés de l’autre côté de la Manche.
Il faut savoir (et le film ne le dit pas assez) que les français participaient à la défense du périmètre de sécurité de la zone. En environ une semaine, des centaines de bateaux privés et des destroyers aideront à l’évacuation des troupes, sous le feu des Stukas allemands et des torpilles. Les forces alliées échappent à un massacre et parviennent à se replier.
Christopher Nolan ne fait passer aucun message et il s’attarde peu sur les destins individuels, même si on retrouve certains soldats et civils tout au long du film, notamment les pilotes, le marin anglais et son fils.
Il raconte cet événement à partir de trois lieux et de trois temporalités différents, lesquels finiront par fusionner dans un présent intense : Ce qui se passe sur terre en France et sur la jetée, pendant une semaine ; ce qui se passe en une journée pour les marins venus d’Outre Manche ; ce qui se passe pendant une heure, pour les pilotes des spitfire.
Les mêmes attaques sont filmées alors selon chaque point de vue et c’est avec une certaine gymnastique que le spectateur construit les faits dans leur globalité. On retrouve le goût de Christopher Nolan pour les constructions spatio-temporelles complexes.
Les images sont impressionnantes et constituent une réelle claque cinématographique. La musique apporte de la tension.
Le réalisateur, avec sa technique narrative et ses plans incroyables, parvient tout à la fois à donner une dimension sensorielle très forte au film et un stress palpitant.
Vraiment, du cinéma !
Vraiment, du cinéma !
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