Dunkerque a l'air d'une démo technique. L'image, le format, le son ne servent qu'une reconstitution historique ostensiblement Hollywoodienne. Il a beau s'agir d'un film de guerre, il semblerait que Nolan ait décidé de retirer toute humanité de son film. On a affaire à un enchainement froid de scènes à la tension artificielle. La musique de Hans Zimmer, tout aussi ostentatoire que le grain et le format de l'image destinés à t'en foutre plein la gueule, sonne comme une arnaque tentant de forcer des émotions que l'image et le scénario n'invoquent pas. Je pensais que la guerre, terrain d'horreur portait de manière inhérente un potentiel émotif considérable de par son facteur humain évident. Et pourtant, j'ai été surprise ne rien ressentir devant Dunkerque qui, au final n'a pour moi qu'une valeur d'action-blockbuster de l'été sans profondeur aucune.