première réalisation d'Etan Cohen, collaborateur régulier de Ben Stiller, Get Hard raconte comment Will Ferrell, un millionnaire gérant des fonds de pension, va se retrouver accusé d'escroquerie, et va devoir aller en prison. Il a trente jours pour s'y préparer et comme il ne sait pas comment se passe la vie derrière les barreaux, il demande, par logique, à son laveur de voitures, lequel est noir, et donc il croit que les noirs vont ou sont forcément allés en prison et peuvent donc l'aider !
Sauf que ce fameux noir, joué par Kevin Hart, est une personne tout à fait ordinaire, et va donc se faire passer pour un ancien gros dur étant allé en prison pour lui apprendre ce qui s'y passe, moyennant de grosses sommes d'argent.


Comme je suis un Will Ferrel-sexuel, j'assume complètement mon avis avis peu objectif, en disant que j'ai beaucoup ri devant ses pitreries, dont celle au début où quand il est avec sa fiancée, il ne peut s'empêcher de se balader à poil, jusqu'à coller ses fesses sur les vitres, consternant ainsi ses domestiques, et de se plier aux quatre volontés de sa copine, jouée par Alison Brie, laquelle ne fait rien d'autre qu'être en nuisette.
Par contre, l'écriture est vraiment d'une grande paresse, comme la raison qui fait que Will Ferrell va aller en prison, ainsi que les situations qui s'enchainent sans grande surprise, en plus du cabotinage effréné de Kevin Hart, qui semble jouer le même personnage de film en film.
La scène qui m'a fait le plus rire est un running gag où Will Ferrell fait de la Capoeira, mais on voit qu'il est raide comme un piquet, sans aucune grâce. A un moment donné, il va montrer à Kevin Hart, qui fait semblant d'être un gros dur, à quel point cette danse peut le sauver en prison car c'est aussi un art martial, où il finira par tomber à la renverse et exploser une table ! C'est complètement débile, mais j'adore cet humour non sensique où on déploie des sommets de comédie pour finir sur un vrai raté.


Mais malgré ça, malgré la présence au scénario d'Adam McKay, c'est une petite cuvée en termes de Will Ferrellerie, car c'est écrit de manière paresseuse, jusqu'à la fin bien convenue.

Boubakar
6
Écrit par

Créée

le 17 janv. 2018

Critique lue 539 fois

Boubakar

Écrit par

Critique lue 539 fois

D'autres avis sur En taule : Mode d'emploi

En taule : Mode d'emploi
Fry3000
3

Live free or get hard

Il y a une époque où je ne supportais pas Will Ferrell, et maintenant je regarde son dernier film sorti aux USA, qui n'a pas une moyenne terrible sur SensCritique. Mais peu m'importait, le trailer...

le 27 juil. 2015

5 j'aime

2

En taule : Mode d'emploi
JaviFou08
3

Get Out

Pfff.. Mais qu'est ce qu'il est long.. je me suis fait chier ! Là encore je suis vers la fin du film pendant que j'écris la critique.. 20-30 minute intéréssant avec quelque blagues/gags un peut...

le 21 août 2015

4 j'aime

En taule : Mode d'emploi
Alligator
7

Critique de En taule : Mode d'emploi par Alligator

Ma dulcinée et moi aimons avec espièglerie nous retrouver devant un spectacle de garnements grossiers, face à des dialogues et des situations irréelles, comme seule de nos jours la Nouvelle Comédie...

le 6 mai 2016

3 j'aime

Du même critique

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

42 j'aime

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9