GET HARD se révèle aussi stupide et inconséquent que la plupart des autres films de Ferrell, mais également tout aussi subversif et drôle.
Le pitch : James, un riche millionnaire blanc (Ferrell), futur condamné à une peine maximale pour fraude, demande de l’aide à Darnell (Hart) un noir se faisant passer pour un « stéréotype », de le transformer en véritable gangsta… Et lui permettre ainsi, de survivre en prison.
Au jeu du « pointer du doigt les clichés », via ce personnage ouvertement raciste à cause de son environnement et des conventions (mais pas par nature), Will Ferrell va aussi loin qu’à l’accoutumée… De même que dans la non-self-estime (la bizarre scène du zizi).
Kevin Hart, quant à lui, fait le job en antagoniste gouailleur, mytho et « black », avec un humour tout aussi efficace dénonçant les perceptions ethniques un peu faciles – du coté blanc comme du noir.
Leur duo fonctionne très bien, exploitant avec intelligence toutes les oppositions entre eux. Couleurs de peau évidemment, mais aussi tailles, débits vocaux, et sensibilités. De plus, un intéressant mais très light jeu sur l’homosexualité vient pimenter sans forcément convaincre leurs interactions. Le climax comique: une scène ou Hart, véritable caméléon schizophrène, imite trois genres de prisonniers, latino, black, et gay, harcelant simultanément un Ferrell incrédule. Excellent. (...)
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