Millie forever
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Production Netflix enlevée, Enola Holmes est une lettre d'amour à celle qui l'incarne pendant ces deux heures relativement insipides. Enola, à l'envers, ça veut dire "Alone". Elle qui lit et fait tout à l'envers finit toujours pas retomber sur ses pattes, quelles que soient les situations. Trop faciles, ces péripéties à la chaîne, ces changements de costumes, ces regards caméra à tout bout de champ.
Millie Bobby Brown, ne confondez pas avec le tube (en Scandinavie) éponyme de Frank Zappa ou l'ex de Whitney Houston, déroule toute sa palette de grimaces et de moues, les yeux gros comme ça, pour régaler son parterre de fans. Ce n'est pas des plus subtiles et le fait qu'elle cherche notre regard toutes les dix minutes rend le procédé aussi bien didactique que le message vaguement féministe et progressiste un tantinet lourdingue. L'esprit est comprimé, soustrait à l'accepter car c'est une petite poupée quand même bien débrouillarde et plus d'une gamine devrait s'en inspirer (dans les faits).
Quant à l'intrigue et à un peu de cinéma, l'Angleterre Victorienne est ici trop synthétique (montagne de décors factices, objets, trains...) pour paraître un minimum belle, l'enquête en elle-même est un prétexte pour infliger à Enola un paquet de scènes d'action ou de moments larmoyants, quand ils ne sont pas récités avec une politesse ou un flegme typiquement britannique. Finalement, le film tombe comme un cheveu dans la soupe du catalogue Netflix, toujours plus complet, toujours plus grand public, toujours in : Enola, en nous dictant ce qu'elle fait ou espère faire, pense du coup à notre place, mâche le travail de l'émotion et se comporte finalement comme n'importe quel influenceur face à sa caméra pour nous vendre un produit à grands coups d'yeux écarquillés et de mimiques rigolotes.
Créée
le 25 oct. 2020
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