8 Hommes, pas en colère du tout

8 candidats sont invités à prendre place dans salle d'examen. Ils ont des consignes à l'entrée, et un garde armé en guise de surveillant. Ils ont 80 minutes pour répondre à une question qui n'est apparemment inscrite nulle part.

Bouarf !

Pour la énième fois, je le dis, je le répète, pour qu'un film fonctionne, une idée, c'est essentiel. Savoir l'exploiter, la faire vivre, et la mener à une conclusion, c'est primordial !

Là encore, le pitch du film est intéressant (potentiellement). Exploiter une idée tout au long d'un thriller, certain(e)s l'ont fait, c'est difficile, mais le résultat peut être bluffant.

Dans un huis clôt, cette nécessité de tirer le meilleur d'un scénario bien ficellé est d'autant plus primordial.

Or, ce n'est pas le cas ici. Pas toujours cohérent dans son déroulement, l'action est assez mal rythmé. Une partie du scénario est très franchement capillo-tracté, et un "WTF ?" s'impose.

Côté casting ce n'est pas vraiment le haut du panier, même si un certain nombre de tête sentent le déjà-vu-quelque-part-mais-où-était-ce-bon-sang ?

Pour son premier film, Stuart Hazeldine s'attaque à plus fort que lui, et il aurait pu prendre un cours avec Sidney Lumet avant de se lancer.