8ème volet, 5ème réalisateur différent, mais rien ne change. La franchise continue à rapporter beaucoup d'argent et donc les studios et producteurs ne veulent pas changer la formule et continue à refaire la même chose. Le plus triste dans tout ça est la non-volonté de qui que ce soit de rendre le film meilleur que les précédents, en effet sous tout les aspects le film est en régression. Côté réalisation F. Gary Gray (Négociateur, Un Homme à Part, Braquage à L'italienne, Be Cool, Que Justice Soit Faite et Straight Outta Compton) ne fait pas de miracle, la réalisation est efficace et les poursuites en voiture relativement bien faites, cependant il n'y a aucune originalité particulière, la ou James Wan essayait beaucoup de mouvements de caméra différents dans le précédent volet, ici F. Gary Gray se contente juste de nous montrer ce qu'il se passe, pire même il fait trembler la caméra dans tout les sens pendant les scènes de bagarres et donc la scène de la prison qui aurait pu être la meilleure du film devient illisible et donc peu mémorable. Les cascades et différents effets pyrotechnique sont plutôt bon, on sens que les moyens déployés sont très gros et visuellement cela ce ressent quasi à chaque plan, cependant les incohérences et invraisemblances sont légion, il faudra vraiment fermer les yeux sur toute logique ou réalisme. Le scénario ne cherche à aucune seconde à être cohérent ou intelligent, a ce niveau la la régression est totale, les scènes et situations s'enchaînent s ans aucune logique ou crédibilité, les méchants deviennent gentil, les agences secrètes engagent des débiles profonds, les missions sont effectués en freestyle total et les grands méchants super forts super intelligents sont découverts et battus très facilement et de façon très stupide. L'élément le plus frappant est la résolution de tout les problème par le fais de choisir une voiture et de rouler très vite partout et n'importe ou, la seule bonne idée du film mais pas spécialement bien exploité est le passage des voitures “zombie” à New-York. Le casting rempile tout les anciens et y ajoute 3 nouveaux, Charlize Theron dans le rôle du grand méchant hacker qui veut des têtes nucléaires et tout péter, Scott Eastwood un agent d'une agence secrète toute aussi débile que le personnage lui même et Helen Mirren qui surjoue son accent anglais dans le rôle de la mère des méchants devenus très gentils Shaw. La franchise devient un cirque total ou l'on y ajoute tout le monde et n'importe qui juste pour que le visage de la personne y soit associé. En terme de musique le film n'apporte pas grand chose, une chanson nerveuse pendant une scène de bagarre et les compositions de Brian Tyler sont les mêmes que depuis l'épisode 5. A noter que le film dure 2h16 et que le rythme est très élevé, cependant pendant chaque scène de discussion ou de “tapage de doigts sur un clavier” on s’ennuie très ferme et le temps passe d'un coup beaucoup plus lentement. La version Imax est très jolie, les décors sont très beau à voir, bien que l'on sent que les producteurs ne savent plus trop ou envoyer des voitures.
Famille. Trahison. Vroom Vroom. Boom Boom. Famille. Bière. Barbecue. Ce 8ème volet de la franchise Fast & Furious ne réfléchit plus du tout, Incohérences, invraisemblances, scénario débile, dialogues ringards et personnages stupides. On est dans la régression totale sur quasi tous les plans, le budget sauve le film sur le plan visuel et en terme d'action, mais même de ce côté la il n'y a rien de vraiment original. A réserver aux fans inconditionnels de la franchise, les fans d'action seront déçus et les autres devront éviter.