Comment mieux mettre en scène l’humain qu’en en montrant les failles ? Les personnages d’Andrey Zvyagintsev sont faillibles, mais refusent de l’admettre. N’est-ce a pas là la pire des faiblesses, celle qui consisterait à chouiner ? Ils se croient adultes, ils ne sont que des enfants aveugles comme la société dans laquelle ils évoluent. Photographie saisissante d’une Russie contemporaine, NELYUBOV (Loveless ou « Faute d’amour ») se veut universel : Un drame familial se meut en un magnétique thriller ; un voyage étourdissant qui nous confronte à nous-même.


http://www.ungrandmoment.be/critique-loveless-nelybov/

Nicolas_Gilson
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le 24 mai 2017

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