Une œuvre forte, pas toujours fine, mais un bon uppercut.
Le film parle de la « fugue » d’un enfant, dû ou pas au divorce et à la haine de ses parents. Le film se met en place en une demi-heure on comprend les enjeux, c’est pas toujours très fin et on voit bien ce que le réalisateur veut nous dire : les hommes et les femmes sont tous des petits connards ultra nombrilistes qui ne pensent qu’à leur petites joies, bonheur et misérables intants de jouissances et surtout à tout détruire sur leurs passages.
Et on peut dire que c’est plutôt bien réussi durant la première heure la perte de l’enfant est bien mise en scène, à la dure, à la russe (comme le flic qui explique à la mère comment ça va se passer dans la vraie vie).
D’un point de vue cinématographique, le cadre, les images bleutées, la photographie et le froid qui s’immisce tout le long du film permet une plongée dans un monde individualiste et pourri de l’intérieur. Les superbes décors permettent une explication pour les personnes qui n’avaient pas compris…
Le message est assez clair, le monde est en train de pourrir et les humains en sont la peste. Même si certains plans sont un peu forcés, J’ai adoré la fille dans le restaurant qui parle à la caméra et qui donne son numéro… Mais bien sûr, reste en mémoire la scène
"""où le petit garçon est derrière la porte et entend que sa mère qui veut plus de lui, une tristesse abyssale s’en dégage, de même que """La scène de la morgue, ou les services sanitaires sont pas passés depuis longtemps, même les abattoirs sont plus propres!!!""""""
Un film a démoraliser Matthieu Ricard.