L'assommoir
Trois interminables heure de souffrance et d’ennui à m…. - Ah, on me souffle que le film ne dure qu’une heure et demi. Peu importe, on enchaîne : Film d’exorcisme assez classique dans sa structure et...
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le 7 févr. 2016
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Je vais ensuite voir un film qui buzz pas mal en ce moment, une co-production canado-états-unienne, February de Osgood Perkins. Je suis passé complètement à côté du buzz, et je ne m’attends alors, pas plus qu’aux autres séances, à être cloué à mon siège. Histoire de possession, le film veut proposer une nouvelle manière de réaliser un film d’exorcisme. La mise en scène est hyper classe et la photographie superbe. Tout est tellement blanc et froid, que j’ai l’impression d’être glacé sur mon siège. Cependant, je n’ai pas eu l’impression de voir quelque chose de si novateur que ça. Le film est donc découpé en plusieurs parties, et monté de manière non chronologique en ne répondant pas à tous les mystères qu’il pose, ce qui est plutôt une bonne chose, car le didactisme au cinéma peut-être profondément énervant. Mais tout ce système mis en place apparaît finalement comme un simple gadget de mise en scène, et donne l’impression alors de combler un vide. Les trois personnages féminins nous sont donc introduits à l’aide de cartons, mais presque de manière aléatoire. Ainsi, un protagoniste que l’on a vu dés le début du film nous sera présentés qu’après une bonne demie-heure de métrage. Je me demande alors si c’est bin utile de nous plaquer en énorme sur tout le cadre le nom dudit personnage. Le labyrinthe temporel veut alors complexifier une histoire très simple, qui aurait été, je pense, plus forte sans tout cet apparat de modernité qui entoure le film. Le scénario reste intéressant, mais le sens m’échappe encore quelque peu, et j’ai l’impression que le manque de fond se cache derrière cette forme soi-disant complexe. En gros, February, c’est un film qui se touche…
Il n’y a pas de dates annoncées pour chez nous encore, mais le film est assez mystérieux pour demander un second visionnage. Je reviendrais dessus à ce moment.
Tiré du journal du festival de Sitges 2015 : lire l'article entier sur mon blog...
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Créée
le 31 oct. 2015
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