Une vie en flacon.

Remake français de Starbuck, très bon film québécois par ailleurs, j'oserais dire que c'est un copier-coller hexagonal. C'est (toujours) l'histoire d'un jeune homme qui donnait son sperme en laboratoire contre des grosses sommes d'argent. Vingt ans plus tard, il découvre qu'il a plus de 530 enfants nés de sa semence, dont une partie d'entre eux veulent savoir qui est leur père. Alors qu'au même moment, sa copine est enceinte, ce qui fait beaucoup.

Je pense que si j'aurais vu Fonzy (qui est son pseudo en tant que donneur) avant Starbuck, j'aurais trouvé ça amusant. Mais mon souci est que j'avais déjà vu la version originale, il y a un an de cela, et que c'est EXACTEMENT la même histoire. La réalisatrice et ses scénaristes (dont José Garcia) auraient pu prendre la peine d'apporter autre chose, mais non, il n'y a aucune surprise. Sauf que le rôle de l'ami de José Garcia, joué par Lucien Jean-Baptiste, est plus développé, pour qui gérer quatre enfants est l'enfer sur Terre.
Quant à José Garcia, qui est au sens propre et figuré un branleur, je le trouve un peu trop gentil, là où Patrick Huard était plus montré comme une vraie feignasse, qui n'avait pas l'air de faire quoi que ce soit de sa vie, à part rester sur le canapé.

Au fond, je ne veux pas du mal à ce Fonzy, qui reste sympatoche, mais quel est l'intérêt de ce film ? Où le public m'a donné raison car il a moins marché en France que la version originale québécoise, malgré ses expressions en joual.