Une semaine après The Master, j'ai l'impression de ressentir la même chose en sortant de ce film. C'est plutôt bien filmé, c'est bien interprété, le thème de base est intéressant, mais voilà justement le thème semble n'être que survolé!
Pendant 2h30 (je dis bien 2h30 !!!!! > n'était-il pas possible de faire moins long pour une telle histoire ? > mais que font les producteurs ? ;) ..., bref, pendant 2h30 donc, on assiste aux 400 coups d'une bande de filles qui, elle-mêmes au bout d'une heure ne savent plus trop contre quoi elles se battent, emmenées par la leader, seule à le savoir (même si à son âge, c'est plus contre son père qu'elle agit finalement!)
En fait, peut-être que le problème de ce film est que le personnage le plus intéressant, la leader, n'est pas le personnage principal puisque l'angle de vue choisi est celui de sa meilleure et néanmoins fadasse amie, d'où ces gros creux lorsque le groupe se retrouve amputé de la chef, enfermée dans un centre ...
Au final, on assiste à un fait divers sur grand écran écrit de manière anecdotique sans avoir été plus loin, ni réelle portée ni développement symbolique, c'est dommage!
Ca me fait penser à la Dame de fer l'année dernière qui se contentait de nous raconter le parcours d'une vieille Thatcher sénile en politique sans se rendre vraiment compte que c'est de féminisme qu'il s'agissait alors de développer, et là on se contente de nous raconter les méfaits de bad girls en se disant que ça suffit à évoquer le féminisme, sauf que... ben non !!
C'est long long long pour peu de fond, fond fond, et je me dis à quoi bon bon bon !...