Les malheurs de Sophie et de sa copine Frances
C'est un film pénible à regarder mais il m'a au moins appris 3 choses :
- Leçon n°1 : A quoi ça sert que Sens Critique il se décarcasse si je l’utilise mal ? En effet, les critiques étaient très bonnes (moyenne de la presse sur Allociné : 8,2/10 ; moyenne des spectateurs sur Allociné : 7,2/10 ; moyenne des notes sur Sens Critique : 7,0/10) mais la moyenne de mes trois éclaireurs ayant vu le film (Melly, Selenie et BobineSélective) était juste bonne (6,0/10). J’aurais dû me méfier.
- Leçon n°2 : Il faut vérifier le genre des films avant d’aller les voir. Je me suis contenté de la mention de « Comédie » présente dans l’Officiel des Spectacles alors qu’Allociné et Sens Critique indiquent bien qu’il s’agit d’une « Comédie dramatique ». En effet, nous rions jaune la plupart du temps.
- Leçon n°3 : Tiens, puisqu’on parle de couleur : c’est un film en noir et blanc, ce qu’indique l’Officiel des Spectacles mais que n’indique ni Allociné ni Sens Critique. A l’heure où nous sommes prêts à payer un supplément pour assister à un film en 3D, nous devrions être mieux informés dans le cas de films qui nous en donneront moins pour notre argent. Mon précédent film était « Voyage en Italie » de Roberto Rossellini, film de 1953 dans lequel il fallait s’imaginer la beauté de la mer méditerranée en noir et blanc. Nous sommes maintenant en 2013 et Noah Baumbach n’est ni Woody Allen (Manhattan) ni les frères Coen (The Barber).
Je n’ai pas grand-chose à ajouter à la critique (négative) de pierreAfeu (http://www.senscritique.com/film/Frances_Ha/critique/23705032) si ce n’est que les scénaristes et le réalisateur nous privent de la récompense que l’on attend après avoir subi les malheurs de Frances : c’est au spectateur de deviner comment s’est déroulée l’importante évolution qui survient dans sa vie. Le film n'a finalement rien à nous apprendre et nous laisse sur une frustration.