Rien de nouveau sous le soleil macabre de Burton.
Ce film ne raconte rien. Rien de nouveau.
Pire, Burton s'est completement vendu. Lui qui était si en marge du mainstream, du coté des outsiders et qui a réussi à allier cinéphages et cinéphiles. Lui qui était la réponse alternative aux films de Disney, fait désormais parti du moule bien lisse de l'univers de mickey. Il fait des films polissés bien gentils et sans surprise.
Ses personnages vilains ont des sales têtes, sont bossus ou encore obèses. La où dans ses films précédents ses personnages principaux étaient des freak attachant, ici ils sont mignons et bien trop sage. Bon le chien est un phénomène paranormal et plutôt hideux, c'est un cadavre vivant, malgrès ce constat, on est loin de l'ambiance morbide de ses films précédent. Mon propos touchait les personnages secondaire, les mauvais camarades de classe, ceux qui portent les caractéristiques physiques de leurs comportement. C'est stéréotypé (c'est dans son habitudes à Tim), mais pas subtil pour un sous.
En parlant des stigmatisations, j'ai eu la sensation que le film repose beaucoup trop sur le design des personnages, la Burton Touch (qui est ce qu'elle est, on aime ou pas) qui ici, sent la complaisance et l'auto-congratulation.
Le film amène à ce que les camarades de classes en question, pour remporter le prix de science proposé par leur prof, copient l'experience de Victor Frankeinstein. On attend rapidement l'arrivée des nouveaux monstres. Malheureusement le filme éxpédie trop rapidement cette aspect. Il l'éxpédie dans une ribambelle de pirouettes scénarisitques qui semblent logiques dans l'illogismes, d'accord, mais d'autres qui sont tout bonnement illogiques. Ce qui a effet de m'énérver. Pourquoi le rat est costaud ? c'est vaguement expliquer par le faite que "l'amour" que Victor porte à son chien est l'ingrédient manquant pour que son compagon revienne à la vie sous les meilleurs conditions. Le rat est le fruit de la haine, donc il est moche est méchant. D'accord sur ce point de vue... Mais alors, pourquoi meurt il lorsqu'on l'electrocute alors que le chien semble se revigorer lorsqu'il subit le même traitement.
Cette fin est trop vite catapulter et manue de cohérence, alors que le début prend son temps dans une narration sans surprise.
Alors Voilà, Tim Burton depuis plusieurs films se perd et essaye de se retrouver avec ce film qui est une réadaptation de son propre moyen metrage, mais ne fait que s'enfoncer de plus en plus dans l'auto-caricature.