Classique, retenu, délicat... et désincarné

Intense. Austère. D'un grand classicisme et en même temps parfaitement surprenant, Ozon livre un film de deuil, de mensonge et d'amour, un mélo tout en retenu et presque suranné... et qui pourtant étonne par sa délicatesse à mesure qu'il progresse. Reste qu'on a l'impression d'un exercice de style, qui demeure très froid. distant... presque désincarné. Ozon est le cinéaste des grands écarts.

hubertguillaud
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le 28 mai 2017

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