Un propos parodique bien exécuté...
Le concept avait le mérite d'être original, Galaxy Quest parodiant les plus grandes séries de science-fiction (Star Trek en tête de file) au gré d'un contraste réalité/fantastique bien amené : le récit nous conte en effet les tribulations d'un "équipage" de série phare des années 80 dans l'espace, où des extra-terrestres pas très finauds ont ni plus ni moins reproduit l'univers de fiction en question... rien que ça !
Le postulat de départ est simpliste mais néanmoins malin, Galaxy Quest oscillant entre hommage et propos parodique jamais à court d'idées, aussi l'on passe un bon moment devant ce divertissement sympathique ; on note également une réalisation visuellement probante, fort d'effets spéciaux convaincants en l'espèce.
Pour le reste, le long-métrage s'appui sur les performances de ses interprètes, car doté d'un casting fort plaisant : Tim Allen s'en tire plutôt bien, Alan Rickman est ridiculement drôle tandis que Sigourney Weaver est plus sexy que jamais... des prestations fort amusantes en somme (Sam Rockwell, Daryl Mitchell et Tony Shalhoub).
Quant au plan humoristique, ma foi il subsiste de bonnes répliques et autres situations burlesques, mais dans l'ensemble cela ne vole pas très haut ; la trame est d'ailleurs franchement prévisible, et l'on ne peut que regretter que Galaxy Quest ne transcende pas son statut de comédie afin d'étoffer quelque peu son propos léger.
Ce même scénario cumule enfin de petites incohérences malheureusement primordiales à l'avancée du récit (l'oméga 13, sérieusement, l'autre crustacé-reptilien le veut à tout prix sans savoir de quoi il retourne ?), ce qui nous ramène à la conclusion précédente : celui-ci ne sort que très peu des sentiers balisés, et vaut avant tout de par son concept de base et ses personnages plaisants.
Ce long-métrage de Dean Parisot ne restera donc pas dans les annales, mais vaut le coup d'oeil.