Les chapeaux clearlake sont comme il se doit tirés bas, les mines grossièrement pathibulaires, les rues terriblement sombres, les bureaux à l’éclairage peu finement blafards, les méchants tellement méchants qu’ils roulent des pupilles à s’en désorbiter le nerf optique (pauvre Sean Penn).Une stylisation vaguement inspirée du coté de Dick Tracy, beaucoup de moyens, une tripotée de bouffonerie et très peu d’intelligence dans cette énième version du flic incorruptible versus gangster psychopathe, pauvre recyclage du beau classique de De Palma mixé à quelques effluves de violence pompés du coté des « Affranchis », ici réduit à un entrelac de situations prétextes à d’ineptes numéros de cabotinage de quelques starlettes surfaites.