Avec Ghostland Pascal Laugier signe un film moins trash et jusqu’au boutiste que ces précédents films mais semble du coup mieux soigner ses effets et son décorum. J’ai eu l’impression qu’avec ce film il faisait une synthèse de ce qu’il aime dans le cinéma de genre: le fantastique, le gore, le film de psychopathe, le tout en n’oubliant pas de raconter autre chose derrière les apparences. Je ne sais pas si cela vient du montage ou du scénario mais j’ai eu l’impression que le film prenait parfois de raccourci curieux ou mal venus, ce qui le gâte un peu. Dommage aussi que par moment le film passe par quelques facilités alors qu’il se montre en parallèle très original.