Mise en scène neurasthénique et absence de direction artistique sont au programme de ce décevant DTV
Dario Argento continu de nous décevoir année après années, celui à qui l'on doit le chef d'oeuvre Suspiria (1977) et quelques autres réussites (qui se comptent sur les doigts de la main), le cinéaste italien n'a jamais réellement su mettre à profit son talent comme nous le prouve ses nombreuses déceptions cinématographiques. Coproduction internationale oblige, le casting se retrouve donc très éclectique avec des acteurs étranger à la fois confirmés ou non avec dans les principaux rôles : Adrien Brody, Emmanuelle Seigner & Elsa Pataky (cette dernière, que l'on peut difficilement qualifier d'actrice, se limitera à quelques scènes où les dialogues se font rare). Giallo (2009) déçoit énormément, pourtant on l'attendait, avec Adrien Brody en tête d'affiche il y avait de quoi être impatient ! Mais finalement, on regrettera amèrement sa prestation, constamment sous Prozac®, il peine à être crédible dans son rôle d'inspecteur, face à d'innombrables aberrations scénaristiques, un scénario qui aurait dû lorgner du côté du giallo mais qui flirte en réalité avec le torture-porn (le cinéaste quitte son registre habituel pour un genre revenu à la mode ces dernières années). Mise en scène neurasthénique et absence de direction artistique sont au programme de ce décevant DTV.