Dans Glass, on retrouve David Dunn, l'homme « incassable », alias « Le Superviseur » (Bruce Willis) qui, avec l’aide de son fils Joseph (Spencer Treat Clark) se lance à la poursuite de la « Bête », l’une des personnalités de Kevin Wendell Crumb (James McAvoy). Elijah Price (Samuel L. Jackson), l’«homme de verre», en hôpital psychiatrique depuis 19 ans, organise une confrontation entre Dunn et Kevin Wendell Crumb pour démontrer au monde entier que les super-héros décrits dans les comics, dont il est devenu l’un des spécialistes, existent bel et bien. Pendant ce temps, le Dr Ellie Staple (Sarah Paulson), chef psychiatre de l’hôpital où est enfermé Price, veut démontrer que ces soi-disant pouvoirs ne sont qu'une illusion.


Mon opinion sur ce film


Bien qu'amateur de fantastique, je n'avais apprécié que modérément, jusque là, les films de M. Night Shyamalan. Sixième sens (1999) m'avait laissé une impression de malaise, quant à Signs (2002) et Phénomènes (2008), j'avais trouvé leur surabondance d'effets spéciaux parfaitement ridicules. Si je suis allé voir Glass, c'est plus parce que le rôle principal y est tenu par James McAvoy, un acteur que je suis depuis son apparition en gentil faune dans le Monde de Narnia que pour le sujet ou le réalisateur. En fait, je ne savais pas que Glass faisait suite, à plusieurs années de distance, à deux autres films, Incassable et Split que je n'ai pas vus. Autant vous dire que j'allais voir Glass sans idée préconçue. Dire que j'ai été enthousiaste serait mentir. A la sortie, mon opinion est plutôt mitigée. Un scénario mal foutu, confus, négligé au profit des scènes d'action qui s'enchaînent sans répit jusqu'à la presque saturation du spectateur. Alors qu'il s'agit de psychologie, on est assommé par le verbiage sans queue ni tête de la "psychologue en chef" dont on apprend à la fin qu'elle fait partie d'une secte visant à éradiquer les gens dotés de super-pouvoirs, air connu et déjà exploité, avec plus de talent et moins de moyens, par d'honorables séries comme The Gifted ou The Tomorrow People. Dommage aussi que les personnages secondaires soient si peu mis en valeur : on aurait aimé en savoir plus sur l'énigmatique Joseph Dunn, le fils de David (Spencer Treat Clark)... A moins que Shyamalan nous réserve de nous le révéler dans un 4ème opus dans, environ, une 20e d'années... Non, décidément, ce réalisateur n'est pas ma tasse de thé ! Je salue cependant la remarquable prestation de James McAvoy, tout en regrettant qu'il galvaude son talent dans ce genre de production.

Créée

le 24 janv. 2019

Critique lue 270 fois

Roland Comte

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