Le premier opus était pas trop mauvais. La suite, par contre, sent le nanar rien qu'à son titre. Après je sais pas si mes sens m'ont joué des tours mais c'était moins mauvais que ce que j'imaginais. Il y a un potentiel intéressant dans cette suite, même si elle possède tous les défauts d'un blockbuster en bonne et due forme. Avec Godzilla II, on repense avec nostalgie aux tout vieux films japonais des années 50 où des grosses bestioles se castagnent au milieu des buildings. Le fond du scénario est interessant car il explore une trame mythologique et écologique étonnante, car d'actualité. A mon gout, cela aurait être plus abouti, plus détaillé mais l'action prime et primera toujours dans ce genre de film. En effet, Godzilla doit ici affronter des Titans, endormis depuis des millénaires sur différents secteurs de la planète. Présents avant l'Homme, ils reprennent possession des lieux et anéantissent le monde. Scènes de destruction massive et d'Apocalypse défouleront ceux en manque d'adrénaline. Et puis les effets ainsi que l'ambiance sonore sont pas trop mal, il faut avouer.
Contrairement à beaucoup de critiques qui jugent le scénario comme vide, je dirai qu'il remplit efficacement son cahier des charges du divertissement surchargé. Même si l'action domine au détriment d'une histoire. C'est redondant et répétitif au bout d'un temps. L'ensemble reste donc très prévisible, les quelques incohérences de scénario sont flagrantes et les personnages sont encore et toujours des caricatures émotionnelles. Certains monstres auraient pu être plus effrayants et plus de subtilités autour de leur renaissance auraient permis de marquer le coup, surtout d'un point de vue mythologique. Le premier opus de 2014 était mieux structuré, moins brouillon et il y avait une vraie empreinte visuelle qui peut paraitre plus banalisée ici. Mais bon, avec du pop-corn, ça passe crème !