Kong comme la lune

(micro-critique Flash)

Partie humaine à chier

scénario con comme la lune

(Et puis je ne me rappelais pas, déjà, que le Kong de Skull Island était aussi grand [le "il a encore grandi" en début de film, z'avez vraiment cru que ça allait passer comme une lettre à la poste?] et j'ai l'impression qu'ils ont un peu touché à sa gueule... On dirait qu'ils l'ont vieilli, ils ont voulu lui donner un côté patriarche millénaire, il fait un peu papy, là, alors que dans Skull Island, de mémoire, il avait le pelage tout noir)

Mais les phases mettant en avant les monstres sont franchement plutôt réussies. Pas au niveau d'un Pacific Rim (déjà, y a pas de thème musical mémorable ici, et sur un film pareil, ça fait une grosse différence) ni aussi jouissif, esthétique ou créatif

mais c'est un gros défouloir numérique plutôt efficace. C'est un Booba vs Kaaris qui se termine (vraiment) dans un octogone, 2 teubés qui se foutent sur la gueule, c'est pathétique, mais on ne raterait ça pour rien au monde. Virez tous ces gamins du milieu, Remplacez-les à la rigueur (c'est bateau, mais bon) par des archéologues accompagnés de militaires qui explorent des grottes ou examinent des parchemins dans cette Terre creuse pour nous expliquer les rivalités de ces titans, mettez une OST digne de ce nom et ça ferait le taff. Si j'avais du temps et de la motivation, je prendrai bien un combat et j'y ajouterai la zik de Pacific Rim, juste pour voir...

J'suis (un peu) clément avec ma note, je fais (un peu) abstraction de tous les défauts liés aux humains, parce que ça n'est pas ce qu'on était venu voir et qu'ils ont eu l'intelligence de ne pas concentrer 90% du film là-dessus (et ils se prennent très souvent les pieds dans le tapis comme ça sur ce genre de blockbusters).