L’argument ? Un film choral sur la camorra : portraits croisés de deux branleurs wannabee Tony Montana, d’un gamin en voie d’être recruté par la pieuvre, du businessman qui enfouit les déchets toxiques, etc.
Derrière cette volonté très pédago (la mafia infiltre toute l’activité du pays), un film pas pédago du tout : narration déstructurée très tendance et caméra portée, tant et si bien qu’on met une bonne demi-heure à comprendre qui est qui et qu’une guerre des gangs ravage la cité. Dommage, car si les histoires ne sont pas passionnantes, les acteurs sont excellents. Il faut donc aller voir Gomorra pour son réalisme terrifiant, mais pas pour ses histoires de mafia déjà vues -en mieux – ailleurs.