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Amy pour la vie
Brillantes, les surfaces de verre et les chromes étincelants des 4x4 d’une suburb impeccable du Missouri. Brillante, la photographie d’un univers bleuté, haut de gamme, au glacis de magazine. Beaux,...
le 22 oct. 2014
223 j'aime
22
La diabolique
(ATTENTION SPOILER)
Du début à la fin, elle a tout dirigée de main de maître à l'image de David Fincher qui réalise là un thriller haletant emmenant le spectateur dans un voyage plein de tension, de rebondissements et de fausses pistes. Gone Girl est tout simplement l'un de ses meilleurs films; un film mature, désabusé qui nous livre une vision on ne peut plus cynique du mariage. Du plan de début au plan jumeau de la fin, il n'y a aucune fausse note, les acteurs jouent juste voire très juste à l'image de Rosamund Pike qui est bluffante ( la scène de la douche est terrible), même les seconds rôles sont marquants ( mention spéciale à Neil Patrick Harris). Dans cette histoire, personne n'est parfait bien au contraire, chacun renferme des fêlures plus ou moins visibles qui induisent bien souvent le spectateur en erreur. Et à la fin, on se retrouve dans le même état d'esprit que Nick, on rage de notre impuissance, mais on ne peut que s'incliner face à la diabolique Amy; et le film nous laisse sur une dernière interrogation, une sorte de non fin comme une dernière provocation de la part du maître Fincher.
Du début à la fin, elle a tout dirigée de main de maître à l'image de David Fincher qui réalise là un thriller haletant emmenant le spectateur dans un voyage plein de tension, de rebondissements et de fausses pistes. Gone Girl est tout simplement l'un de ses meilleurs films; un film mature, désabusé qui nous livre une vision on ne peut plus cynique du mariage. Du plan de début au plan jumeau de la fin, il n'y a aucune fausse note, les acteurs jouent juste voire très juste à l'image de Rosamund Pike qui est bluffante ( la scène de la douche est terrible), même les seconds rôles sont marquants ( mention spéciale à Neil Patrick Harris). Dans cette histoire, personne n'est parfait bien au contraire, chacun renferme des fêlures plus ou moins visibles qui induisent bien souvent le spectateur en erreur. Et à la fin, on se retrouve dans le même état d'esprit que Nick, on rage de notre impuissance, mais on ne peut que s'incliner face à la diabolique Amy; et le film nous laisse sur une dernière interrogation, une sorte de non fin comme une dernière provocation de la part du maître Fincher.
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le 29 oct. 2014
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