Dans Goyokin il y a le noir absolu de la nuit et le blanc nacré de la neige. Entre les deux évoluent des personnages qui n'ont d'autres choix que d'avancer, eux qui ne sont pas fait d'absolu, mais qui y tendent. Il n'y a pas vraiment de coupable à cette tragique situation, plutôt une époque qui force ceux y vivent à aller au delà de la morale, ils n'ont pas le choix. Car Goyokin, c'est du chambara crépusculaire. Les samouraïs ne sont plus des parangons de vertus sauvant la veuve et l'orphelin.
Le monde est crasseux, on à les pieds dans la boue, l'âme dans le froid, mais parfois, des brasiers fendent la nuit pour finir dans l'océan en tempête. Car oui, malgré un montage parfois un peu brusque, Goyokin à belles images à montrer. Quel dommage que les personnages n'arrivent pas à trouver la paix en contemplant les paysages qui les entoure. Même si on trouve toujours le temps pour un thé.