Clooney, ce héros au regard si doux . . .

Je ne savais pas trop dans quoi je mettais les pieds en allant voir "Gravity" au cinéma l'autre soir.

Mon premier réflexe fut d'envisager un énième film catastrophe avec Clooney et je m'attendais donc plus ou moins à passer 2H à regretter d'avoir acheté à prix d'or ma 36ème paire de lunettes 3d (destinée à finir dans la corbeille près du téléphone comme les autres) . . .

Je suis finalement heureux de m'être trompé car "Gravity" s'avère être un divertissement de très bonne facture.

Si le scénario n'a rien d'original, il a le mérite de rester globalement cohérent et de dépoussiérer le genre du "film catastrophe spatial" tombé un peu en désuétude depuis Apollo 13.

Clooney joue un jeu égal à celui qu'il peut jouer d'ordinaire : celui du beau gosse sur le retour au regard charmeur, donc sans réelle surprise (bonne ou mauvaise) et Sandra Bullock est plutôt convaincante dans un rôle que je n'aurais jamais cru fait pour elle de prime abord.

Dernier point, et non des moindres, l'ambiance très angoissante, tenue tout au long du long métrage sans passage à vide. Notamment par le biais d'une musique qui colle à l'atmosphère et grâce au pari (risqué) de ne faire intervenir, comme bande son, que la voix des deux personnages du film (l'action se déroulant dans l'espace, tout autre son est rendu impossible par l'absence d'air).

En bref, probablement le film SF du moment voire de l'année. A ne pas rater donc . . .