Grease, film musical qui la réputation d'être culte surtout parce qu'il traite d'une époque formidable : le début des 30 Glorieuses et surtout de la naissance du Rock' N Roll. Le long métrage séduit par son côté Old School, les parents ou grands parents reconnaîtront le milieu dans lequel ils ont grandi tandis que les plus jeunes découvriront à leur grande joie un univers qui leur est totalement inconnu. Grease, c'est avant tout la génération d'Elvis Presley et de James Dean, les bandes (ici les T-Birds s'opposant aux Scorpions), les Milk-Shake à la fraise, les grosses cylindrées, les coiffures controversées, les blousons noirs...bref, la bonne vieille époque. L'histoire bien que suffisante reste une simple romance entre deux êtres de groupes opposés, les chorégraphies sont très bien réalisées et cela résulte en partie du talent de danseur de Travolta (un an avant : la Fièvre du Samedi Soir) qui ici les cheveux gominés, pète la forme. En en voyant actuellement on ne se dit qu'une chose : "Bon sang, comme il a vieilli !" A l'époque âgé de 24 ans, il interprète avec brio un adolescent de 15 ans. Malheureusement, dès que ce dernier n'est plus sur le devant de la scène, l'ennui débarque. En effet, tous les autres protagonistes restent secondaires et manquent de profondeur. Même Olivia Newton-John qui, pourtant occupe une place importante, possède un visage trop familier et ne fait rien de véritablement extra-ordinaire pour que l'on se souvienne d'elle. Grease est d'ailleurs son seul vrai grand rôle, et puis pourquoi toutes les filles se cambrent-elles à l'extrême ? Cela reste un mystère. En fait le long-métrage existe grâce à sa bande originale qui coïncide parfaitement l'ambiance nostalgique du film. S'il fallait retenir 2 chansons, je dirais : You're the One that I Want & Summer Night. On attend qu'une chose de la part de Stockard Channing, c'est qu'elle crève et certaines scènes sont plus mémorables que d'autres (l'entrainement de Danny Zuko, le sempiternel bal de fin d'année et la course finale trop prévisible à mon goût...). La fameux film de Randal Kleiser souffre d'un cruel manque d'humour et presque rien à raconter. Mais quoi qu'on en pense Grease reste pas mal.

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le 24 août 2017

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Mr. 7ème Art

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