Premier film "sérieux" pour Farrely Peter, qui livre ici un film que l'on pourrait qualifier de film à oscar, avec tout ce que cela entend de positif, mais aussi bien sur de négatif. Positif, dans le sens où cela est assez classique dans son histoire et dans le traitement de ses personnages, créé pour bien joué,et surtout dans le sens où le sujet est dit noble par l'académie, ici en l’occurrence "combattre le racisme". Et négatif, justement, car le sujet est consensuel et jamais poil à gratter, pour plaire au plus grand nombre.
Et bien avec ce green book, je suis admirablement surpris, certes le film est bien consensuel, mais il s'autorise une légère réflexion socio culturelle, pour montrer que le racisme existe parce que l'on est pas au contact de l'autre. Ce rarissime peut être léger, car on n'a pas les connaissances culturelles pour comprendre que tout n'est pas binaire est que l'homme noir n'aime pas forcément les choses qui ont été créé par un noir.
Mais bon si ce film est si bon (je suis plus proche des 7 étoiles que des 5) c'est parce qu'il est un feeling good moovie et un budy moovie à la fois. On pense aux contes de Capra, donc un peu naïf, mais terriblement vecteur d'émotion qui nous enchantes; avec un côté opposition frontale qui fait le sel du film .Bien que Viggo Mortensen, pour moi change trop rapidement de comportement.
envers Mahershala Ali.
Ensuite ce qui est fort avec ce film, c'est que on se sent libre, on voyage, on écoute de la musique jazz, et on sent le poids des mentalités évolués. Alors certes tout est cousu de fil blanc, et assez moralisateur, ce qui gâche un peu le côté immersion.
Alors j'aurais pu dire ce qui ne va pas, c'est trop gentil, mais au fond, peut importe. Ce film est ce qu'il est une bonne dose de film à oscar dégoulinant de bons sentiments. Mais parfois ça fait du bien les bons sentiments, comme la fin où je n'ai pas pu m’empêcher de verser une larme, touchant émouvant beau, malgré la facilité.