Je l'avoue, j'ai été hypé par le pitch, par le film, par les commentaires extasiés et aussi par les retours du cinéxpérience, il faut bien l'avouer.


Seulement, Green Room est un bon film de genre. Il est nerveux, l'histoire est ultra prévisible, mais les twists demeurent suffisament originaux pour que l'on s'y retrouve et que l'on arrive à être surpris sur la manière dont arrive le déroulé final. Il tremblotte un peu, mais ça passe plutôt bien vu le contexte, la musique bourrine est efficace, et Patrick Stewart est idéal dans son air de ne pas y toucher, avec les quelques scènes ou il est présent.


Mais, du coup, c'est un film de genre, et je me rends compte que ça me fait le même effet que le Bad Taste de Peter Jackson. Je comprends qu'on aime, pourquoi on l'aime, je lui reconnais ses qualités, mais ça ne me parle pas et je me suis quand même sacrément enmerdé dans cette suite de massacres, ce qui est un peu un comble au final sur ces objectifs.


Je suis quasi sur que la version non censurée deviendra rapidement culte ches les afficionados de ces films, a peu près autant qu'il sombrera très rapidement dans l'oubli des spectacteurs plus traditionnels dont, finalement, je fais partie. Mais du coup, pour les néophytes, je vous le conseille quasiment autant qu'Evil Dead ou Bad Taste, parce que ça reste fondateur d'un genre entier, qu'on ne peut recouvrir d'un voile d'inintérêt a priori.

Créée

le 12 mai 2016

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Ponchiot

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