Tous les films de Joe Dante sont construits de la même façon : Il construit un monde et des promesses extraordinaires dans la première partie, qu'il s'amuse à saccager et à détruire dans la seconde. C'est son côté petit con rebelle qui fait sa personnalité savoureuse, mais c'est aussi à chaque fois, l'aveu d'un échec : il ne sera jamais Spielberg même s'il essaie. Le souvenir qu'on a de Gremlins est toujours meilleur que le film lui-même, mais au fil des visions ce souvenir reste intact, nous donnant envie de le revoir encore, et c'est bien l'essentiel.