C’était un immense classique que je n’avais encore jamais vu. Voilà l’erreur enfin réparée !
Que se passe-t-il lorsque l’on additionne les noms des grands Steven Spielberg, Chris Colombus et Joe Dante ? Les trois bonhommes donnent vie à un chef d’œuvre pardi !
On a tendance à oublier que « Gremlins » est un film se situant pendant les fêtes de fin d’année. Pourtant, il y a beaucoup de Noël dans ce film. Les bons sentiments des fêtes sont présents, mais il y a en plus un petit quelque chose de fun. Les petites créatures se révèlent rapidement plus drôles et mignonnes qu’effrayantes. Bien que les effets spéciaux aient très mal vieillis, on ne peut que s’attendrir devant la petite bouille du mignon Gizmo.
Et heureusement qu’ils sont là ces petits mogwais, parce que les protagonistes humains ne sont pas terribles du tout ! C’est pourtant un plaisir de revoir Judge Reinhold, dix ans avant sa géniale interprétation de Neal dans « Super Noël ». Le héros joué par Zach Galligan est par contre vraiment mauvais, ou bien juste stupide. Son amourette avec Phoebe Cates est ridicule à de nombreux moments. Par exemple, la jeune fille se décide à raconter son passé tragique en pleine attaque de gremlins, et les deux tourtereaux s’embrassent pendant le combat final, entourés par le danger. Que de romantisme !
Ce que je reproche surtout, c’est que les tentatives pour rajouter des sentiments à l’histoire sont maladroites. Elles arrivent souvent au mauvais moment. Ces éléments ne font qu’accentuer le fait qu’il est difficile de prendre le film au premier degré. Les mogwais transformés en gremlins sont bien trop tordus, les musiques composées par Jerry Goldsmith bien trop cultes pour faire peur !
Ce n’est finalement que du bonheur, que du rire pour un film culte des années 80.
Et rappelez-vous ! "Ne leur donnez jamais à manger après minuit !"