que se passe t'il Michael ?

Michael Mann est un grand réalisateur. à la réalisation moderne et à la fois authentique . Tout ses films sont intéressants; beaucoup sont réussis. Il aime tout contrôler, apprécie les détails et revendique un réalisme perceptible dans toutes ses œuvres. Bref, ses films sont des thèses qui tiennent la route dans les diverses domaines développés ( les tueur a gags, les forces spéciales, les trafiquants de drogues, les taxis , le monde de la nuit et j'en passe ). Un vrai documentaliste si je puis dire.
Mais dans hacker, les erreurs sont multiples. Déjà, le choix de l'acteur ( thor dans les marvels ) est discutable. Un hacker informaticien à la plastique et musculature parfaite et au regard de vicking ; avouons que ce n'est pas banal. Mais bon, ça fait vendre, passons...
Mais ce personnage n'est pas qu'un simple informaticien, il sait se battre ( comment ? ), un pro du couteau, de la castagne, un pro du tir, de la négociation ( avec des terroristes quand meme !! ), un pro de la drague ( réussi a se choper pas n'importe qui ) ,un pro des braquages de banque , un pro de l'argumentaire en réussissant à convaincre le fbi de pirater la NSA en une douzaine de mots, un pro du bricolage ( faire un gilet pare balles et couteaux avec des magazines ), bref un personnages multi cartes sans justification de la part du scénar.
c'est décidé, je ne veux plus etre james bond, mais informaticien !!
Quand au film, c'est une suite d'intervention de forces spéciales d'une pièce à l'autre dans un scénario sans aucun rebondissement doté d'une intrigue fade sans interet. Michael Mann adore les décors d'habitude,il les subliment, mais cette amour n'est pas visible dans Hacker et sa scène finale m'a achevée quand les méchants et le heros sont tous flingues et mitraillettes à la mains dans une foule qui ne bouge pas une oreille comme si de rien n'était. Du n'importe quoi, au revoir le réalisme. Pour cette fois, les scènes réussites de fusillades n'arriveront pas a sauver ce film decevant au sujet quelconque mais à la fois mal réalisé.