Il est temps d'arrêter le massacre ...
Suite à un 8ème épisode caricaturé et inutile dont la franchise était passée sous la houlette de Rob Zombie, on ne souhaite qu'une chose, c'est que le massacre cesse et ce, dans tous les sens du terme. Là où le précédent tome s'évertuait tant bien que mal à rester fidèle au 1er Halloween de Carpenter, ici Rob Zombie se permet des libertés scénaristiques au mieux absurdes, au pire, complètement farfelues :
Comme Myers ressuscité bien qu'il ait pris plusieurs balles de 357, dont une en pleine tête, comme les apparitions de la mère du tueur et de Myers jeune à plusieurs reprises et comme Myers soulevant et renversant à la seule force de ces bras une voiture. La caricature des personnages constatées dans le volet précédent, marque une fois de plus, ce énième feuilletion, enfermant les personnages dans leurs rôles à tel point qu'on ne peut s'empêcher de pousser un grognement excédé. "Halloween 20 ans après" avait semble t-il, contourné cet écueil notamment dans le personnage de Laurie Strode incarné alors par Jamie Lee Curtis.
Seule exception à la règle, un Loomis devenu une véritable crapule uniquement préoccupée par l'argent et la notoriété (campée par l'excellent Malcolm McDowell) et qui cherchera tardivement et avec naïveté, une rédemption illusoire. Même la sauvagerie frénétique de Myers ne parviendra pas à éveiller en nous une quelconque étincelle d'intérêt. Je ne m'attarderai que peu sur un final affligeant et tout bonnement incompréhensible.
J'ose espérer que cette franchise est définitivement close, malheureusement, à l'instar des requins affolés par l'odeur du sang, les producteurs et compagnies cinématographiques de tout bord, semblent toujours à l'affût d'une occasion de se remplir les fouilles ...