Rob Zombie est un sacré petit chenapan qui cultive un (bon) goût du morbide assez prononcé. Non content de mener une carrière de musicien bien remplie, le bougre s'est également attaqué au cinéma d'horreur avec un certain succès.
Le fait de venir se frotter à la légende John Carpenter et de recycler son emblématique tueur au masque pourrait paraître facile, voire paresseux. Il n'en est rien puisqu'en reprenant quelques ingrédients de base, le réalisateur s'approprie la recette pour nous proposer un plat différent mais tout aussi savoureux.
Dans le prolongement du premier épisode, le spectateur plonge donc dans la psyché de Mike Myers et feuillette son album de famille. De la chair, du sang et des larmes, voilà le programme. Le tout rythmé par des meurtres aussi violents que viscéraux. Après tout, on n'est pas forcé de caresser son public dans le sens du poil, on peut aussi l'attraper par la peau du cou.