C'est l'histoire de Will Smith qui a des super pouvoirs. Il vole, il est invincible et il a une force colossale. Au lieu de devenir président du monde, il préfère être un clochard alcoolique qui sauve les gens en cassant un maximum de trucs autour de lui. Comme la crise est toujours dans les esprits, les gens et les médias ronchonnent sur les coûts des dégâts engendrés. Un jour, Will Smith sauve un communicant qui a un cœur gros comme ça et qui lui présente sa femme Charlize Theron. Saura-t-il saisir cette occasion pour enfin s'intégrer (tout en conservant ses super pouvoirs) ?
Hancock démarre avec une bonne idée, un super héros clodo. La petite affaire aussi avec Charlize est plutôt une bonne surprise. Mille fois hélas, les violons ne tardent pas à vibrer dans la seconde partie du film, le scénario s'essuie les pieds sur l'originalité pour sombrer dans les miasmes hollywoodiens cuits et recuits. Le spectateur moyen n'a alors aucun mal à devenir la suite et la fin, l'ayant vu déjà un millier de fois (notamment s'il a vu Goldorak dans sa jeunesse).
Will Smith saigne du nez, souffre avec moult tralalalas, mais grâce à sa volonté d'acier, il surmonte le fait une peu déprimant qu'il ait reçu plusieurs balles dans le buffet, et il renaît plus beau, plus fort. Et plus normal aussi.
Un film de super héros qui promet des choses, et qui déçoit. Un peu comme les présidentielles, mais avec plus d'effets spéciaux quand même.