Dès les années 60, Hollywood se recentre sur lui-même et commence l'autocritique du système des studios notamment par l'entremise de ce biopic consacré à une icône des débuts du parlant, Jean Harlow. Jean Harlow était un sex-symbol à la carrière fugitive, le parcours plein d'embûches de cette jeune femme jusqu'à devenir une idole puis sa chute et sa mort tragique sont exploités dans ce film mais parfois de façon sage, consensuelle disons (même si on ne cache pas l'alcool, le harcèlement, ...). Par exemple, on dissimule certains noms sans doute par peur d'être attaqué en justice puis la dernière partie est rapidement bâclée et semble facile car la réalité est plus sordide que ce qui est montré dans ce film, mais en savait-on plus à l'époque ? Carroll Baker outre sa ressemblance avec Jean Harlow se donne à fond pour ce rôle important dans sa carrière.

YgorParizel
6
Écrit par

Créée

le 8 mai 2021

Critique lue 158 fois

2 j'aime

Ygor Parizel

Écrit par

Critique lue 158 fois

2

D'autres avis sur Harlow, la blonde platine

Harlow, la blonde platine
YgorParizel
6

Critique de Harlow, la blonde platine par Ygor Parizel

Dès les années 60, Hollywood se recentre sur lui-même et commence l'autocritique du système des studios notamment par l'entremise de ce biopic consacré à une icône des débuts du parlant, Jean Harlow...

le 8 mai 2021

2 j'aime

Harlow, la blonde platine
FrankyFockers
6

Critique de Harlow, la blonde platine par FrankyFockers

Un excellent biopic de la comédienne Jean Harlow réalisé en 1965. C'est beau et flamboyant, dans une esthétique qui évoque aussi bien Sirk que Minnelli. Certes, Gordon Douglas ne possère pas la grâce...

le 25 août 2015

2 j'aime

Harlow, la blonde platine
Boubakar
6

La chute d'une étoile du cinéma

Alors âgée de 17 ans, Jean Harlow arrive à Hollywood afin de faire vivre sa mère ainsi que son beau-père. Elle a pour elle sa grande beauté, et son refus de la compromission (à savoir la promotion...

le 31 mars 2023

1 j'aime

Du même critique

L'Enfant du diable
YgorParizel
9

Critique de L'Enfant du diable par Ygor Parizel

Voilà une belle réussite en matière de maison hantée, un genre codifié et pas évident. La première moitié du film est clairement axée sur des scènes de frissons qui sont simples mais particulièrement...

le 27 oct. 2014

10 j'aime

4

La Nuit américaine
YgorParizel
9

Critique de La Nuit américaine par Ygor Parizel

François Truffaut démontre si le fallait encore l'amour qu'il porte au cinéma (détail drôle c'est qu'il parle d'un film tourné en studio). Les coulisses de cet univers avait rarement été filmé de...

le 22 nov. 2023

9 j'aime

2

Mustang
YgorParizel
10

Critique de Mustang par Ygor Parizel

Il y a vraiment quelque chose dans ce film, c'est non seulement un très bon drame mais également une oeuvre qui devrait être un symbole pour de nombreuses femmes. Le sujet principal n'est pas...

le 28 juil. 2016

7 j'aime